jeudi 21 juillet 2011

Choisir un parrain et une marraine, est-ce utile ?

Jadis, les parrains et marraines guidaient l’enfant sur le chemin de sa Foi. Aujourd’hui, ont-ils un rôle encore pertinent ou sont-ils réduits à ouvrir leur porte-feuille deux ou trois fois par année pour gâter leur filleul et lui offrir un cadeau ? Pcq sincèrement je me pose la question de leur utilité aujourd'hui... Mes proches ont commencé à nous questionner. Qui sera le parrain et la marraine ? Du côté de mon mari ou du mien ? On choisit ceux qui ne veulent pas d'enfant, ceux qui en ont déjà, les plus vieux, les plus jeunes, ceux qu'on voit régulièrement... Quels sont les bons critères pour choisir des parrains et marraines ?

Difficile à dire si on ne s'interroge pas sur leur utilité réelle... et là encore on ne sait plus aujourd'hui. Moi je pensais que c'était important parce que si les parents mouraient, les parrains et marraines se voyaient confier les enfants. Mais ça c'est une bonne vieille légende urbaine ! Pas du tout. Il faut faire un testament et y inscrire dedans qui s'occupera des enfants s'il nous arrivait quelque chose, mais si on meurt sans l'avoir fait, ça ne change absolument rien si l'enfant possède ou non un parrain et une marraine. En fait, en faisant une recherche on se rend compte que c'est essentiellement une histoire de religion. Au début, dans la chrétienté on demandait aux baptisés de "répandre la bonne nouvelle" puis ces baptisés missionnaires sont devenus des "parrains". Des proches qui nous expliquent comment entrer dans la maison de Jésus. Rien de plus simple. Il y a donc des conditions religieuses pour occuper ce poste : il faut être soi-même baptisé et même avoir fait sa communion.

Ainsi, si on ne souhaite pas faire baptiser son enfant, il n'y a aucun intérêt à choisir un parrain ou une marraine.... Ou pourrait-on penser que la coutume, la tradition nous y amène ? Parce que vraiment de notre côté tout le monde nous en parle, et j'ai bien l'impression que tout le monde voudrait être l'heureux élu... mais personne ne semble penser à l'aspect religieux derrière tout ça.

Moi, j'avoue que je ne veux pas donner à la personne le rôle de pourvoyeur de cadeaux qui va généralement avec le vocable "parrain". Nos enfants sont tellement gâtés aujourd'hui, je ne voudrais pas que les parrains et marraines se sentent encore "obligés" d'acheter des cadeaux. Comment concilier la tradition sans écoper des mauvais côtés de la société de consommation ? Ouf !

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