vendredi 8 juillet 2011

Vais-je allaiter ? Oui je le veux !


Je viens de visionner ce vidéo, extrait de l'émission "Quand la cigogne passe"

http://www.canalvie.com/webtele/allaitement-les-conseils-de-la-cigogne-14724/

Je trouve ça bien, ça donne envie d'allaiter et ça dédramatise la pression ! J'ai plusieurs amies qui ont allaité, certaines ont trouvé cela difficile et elles ont aussi senti une pression sociale (des infirmières notamment) pour l'allaitement. Disons, qu'elles n'étaient pas nécessairement très "pro" au départ. De la gêne peut-être, aussi un manque de confiance et la défaite de la fatigue après l'accouchement. L'allaitement les fatiguerait encore plus !
Je comprends qu'on puisse avoir des réticences, mais je trouve tellement étrange que le discours ne soit pas plus tranché. LA différence est énorme entre les préparations lactées et le lait maternel. On ne peut pas reproduire à l'identique le lait maternel, qui s'adapte et change au cours de l'allaitement. Comment pourrait-on croire que les préparations sont l'équivalent ?
C'est ça que je trouve important de démystifier. On peut faire le choix de ne pas allaiter ou d'arrêter l'allaitement, mais il ne faut pas croire ou dire que de toute façon les préparations lactées sont équivalentes. Non, ce sont deux choses bien différentes. Il faut seulement faire un choix éclairé en connaissance de cause.
Il y a eu tellement de pub pour les préparations lactées qu'ils ont réussi à nous faire croire que c'était génial, et surtout, même mieux que l'allaitement !
Le lait maternel est un lait naturellement biologique adapté aux exigences physiques de l’enfant. À la portée de la bouche de bébé qui ne demande qu’à le déguster, ses avantages nutritifs sont multiples.

Evidemment, des difficultés peuvent survenir en cours de route pendant l'allaitement... mais il faut surtout savoir aller chercher de l'aide et du soutien. Dans le petit guide que je me suis procurée (Petit Nourri Source) on parle de plusieurs de ses difficultés et des manières d'y remédier. Il y a aussi des gens qui peuvent nous aider (les infirmières, les consultantes en lactation, les associations spécialisées). J'ai trouvé un site génial qui résume plein d'articles d'une certain Jack Newman. Apparemment, il s'y connaît beaucoup en allaitement, il a une clinique et a écrit des tonnes d'articles sur la question.
 J'ai trouvé cet article-ci fort intéressant et il est suivi d'une multitude de liens vers d'autres articles.

Les coliques et le bébé allaité, Articles du Dr. Jack Newman
Exemple de conseil :
a) Ne pas minuter les tétées. Des mères de partout dans le monde allaitent avec succès sans savoir l’heure. Les problèmes d’allaitement sont plus fréquents dans les sociétés où tout le monde a une montre et plus rares là où personne n’en a.
-> ça semble tellement évident quand on le lit, pourtant je pense à mes copines, ma belle-soeur et elles "chronomètrent" toutes, plus ou moins. Elles vérifient l'heure. A la limite, elles voudraient aussi pouvoir vérifier la quantité ingérée et instaurer une routine, pourtant l'enfant n'a que 3 semaines. C'est vrai que parfois dans la société dans laquelle on vit on a du mal à laisser aller le temps et se fier à la nature.
Tout compte fait, l'allaitement c'est naturel.

2 commentaires:

  1. Oui c'est naturel l'allaitement! Le lait maternel est fascinant, il est adapté au besoin de l'enfant. La loi de l'offre et la demande... plus le bébé tète, plus il y a de lait.

    J'ai allaité ma fille près de 15 mois et le sevrage s'est fait naturellement. J'allaite actuellement mon fils de 7 mois et demi.

    J'ai surmonté quelques difficultés normales au début de chacun de mes allaitements et malgré la fatigue, les gerçures, les tétées qui durent 1 h 30 aux 3 h (difficile de ne pas chronométrer en pleine nuit quand on en est rendu à la quatrième tétée et que le jour n'est même pas sur le point d'arriver ; )... eh bien jamais je n'ai douté un seul instant de mon désir d'allaiter.

    Jamais mes enfants n'ont, à ce jour, eu de préparation commerciale. Je n'en ai simplement pas besoin, j'ai tout ce qu'il faut à leur offrir.

    À vos débuts d'allaitement, si vous rencontrez des difficultés, souvenez-vous qu'il faut être acharné au début, voire tête de cochon parfois!, mais en bout de ligne, quand on s'entête et qu'on persévère, allaiter, c'est la facilité.

    Et finalement, allaiter c'est naturel, mais ça s'apprend. Ça ne va pas de soi, en général, il faut s'adapter mutuellement.

    Mais ça vaut tellement la peine...

    RépondreSupprimer
  2. Je voulais bien ne pas minuter les tétées lorsque j'ai commencé l'allaitement, mais les infirmières ne cessait de me demander "elle a bu combien de temps? elle a bu combien de fois? elle a fait combien de pipis? combien de selles?". À l'hopital, ils donnent un papier sur lequel tu dois tout écrire ça et ils le vérifient. C'est une mauvaise habitude que j'ai pris à l'hopital et que j'ai continué à la maison pensant que ca me rassurerait. Les pédiatres nous disaient "15 minutes par sein!!". Difficile de ne pas regarder l'horloge quand on nous demande ensuite les statistiques, mais ça ajoute un grand stress pour rien lorsque j'ai arrêté je me suis senti mieux tout de suite. Et maintenant, je ne peux même pas dire combien de temps elle tête vraiment, je ne regarde plus du tout l'heure.

    RépondreSupprimer